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Fêtes de Laruns

Capitale du Haut-Ossau, Laruns est célèbre depuis l'apparition du tourisme thermal au XIXe s. et la venue de nombreux artistes et écrivains. Sa fête patronale Noste Dama (Nôtre-Dame) le 15 août est particulièrement remarquable.


La messe

La grand'messe de l'Assomption met à l'honneur les personnes portant le costume traditionnel qui se placent dans le chœur : les hommes avec les pantalons, chausses et la courte veste écarlate, les femmes recouvertes du capulet (long capuchon) de soie rouge. Cantiques traditionnels ou récents sont ici généralement chantés spontanément en polyphonie.

Le bal

Dès la fin de la cérémonie religieuse, s’organise sur le parvis de l’église un cortège ouvert par les musiciens jouant des airs de passe-rues (Lundi). Ce cortège traverse la place en direction du taulèr (litt. étal, le podium autrefois dressé sur des barriques sur lequel s’installent les musiciens et autour duquel se positionnent les danseurs). Le bal démarre alors selon un ordre bien établi ouvert par le très solennel branlo baish (branle bas) (Lo branlo) dansé une seule fois. Suivent un saut (Monenh) dansé par les jeunes hommes, autrefois les conscrits, puis un branlo airejant (Lo branlo d'Aussau). La suite du bal fait ensuite alterner série de branles et sauts.

Apéritif et repas

Le bal se poursuit par un long apéritif. La municipalité offre dans un premier temps un vin d'honneur sous la halle. Il s'agit là de la première étape d'une longue journée placée sous le signe de la polyphonie (Diu d'aqueras montanhetas). Par petits groupes d'amis ou bien tous ensemble, chacun exprime le bonheur des retrouvailles et l'identité valléenne par de très nombreuses chansons de table. Les chanteurs du village et ceux venus de toute la vallée s'acheminent ensuite vers les cafés de la place puis, tard dans l'après-midi, à l'appel répété des cuisinières, vers le repas de fête où la polyphonie ne s'estompe pas, Laruns devenant ce jour-là la capitale du País de las cantas (le Pays des chants) (Ah que l'amour...).

Passacarrèra

L’après déjeuner est marqué par unpassacarrèra (passe-rue) qui remplace la procession vespérale de la Vierge abandonnée dans les années 60 après le Concile Vatican II, procession dont l’origine remontait aux processions votives ordonnées par Louis XIII.
Le passe-rue voit chaque quartier converger en chanson vers la place centrale. La déambulation s’accomplit le temps de l’interprétation par des musiciens d’une strophe de chanson (Au reng deus bienuros). Les chanteurs s’arrêtent alors formant un cercle barrant la rue chantant une strophe puis ils reprennent leur déambulation en musique.



Cette fête présente un concentré des traditions populaires du Béarn. Les habitants revêtent à cette occasion les magnifiques costumes traditionnels, pour la plupart anciens, reflet des modes vestimentaires des XVIII et XIXe s. Pratique instrumentale dont la tradition est ininterrompue dans cette vallée, polyphonie vocale, danses d'hommes et mixtes lui donnent par ailleurs un relief particulier.
Hors de toute organisation folklorique, ce jour est avant tout celui du rassemblement de la communauté, de retrouvailles familiales ou amicales qui voient revenir à Laruns enfants, famille éloignée et converger les villages voisins conservant à cette fête toute la spontanéité d'une tradition bien vivante.
Les Aubades
Tôt le matin, les musiciens vêtus de leur camisole (blouse) noire et les balladins revêtus de leur veste rouge parcourent les rues de la bourgade jouant des chansons en passe-rue (Au bèth som). Ils s'arrêtent sous les fenêtres des personnes qu'ils souhaitent honorer pour leur faire une aubade musicale de leurs flûtes à trois trous/tambourin à cordes, accordéon et violon.

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Bals en soirée
A l’arrivée sur la place un deuxième bal se tient enchaînant branles et sauts. Un dernier bal a lieu plus tard, vers minuit alors que les chants qui fusent toujours des cafés ne s’arrêteront que tard dans la nuit. Chacun des bals se clôt par le branle (Fotetz-me lo camp canalhas) (Fichez le camp canailles).

 

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